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Un scandale qui continue

Les rapports se suivent sur les actions de police contre le lanceur d’alerte du cartel de la construction du canton.

28 nov. 2019, 00:01
Berichtverfasser Dr. Andreas Brunner, an einer Medienkonferenz zur von der Regierung beauftragten externen Untersuchung des Polizeieinsatzes gegen den Whistleblower im Buendner Baukartell, Adam Quadroni, am Mittwoch, 27. November 2019, in Chur. (KEYSTONE/Gian Ehrenzeller) SCHWEIZ GRAUBUENDEN BAUKARTELL

«Monsieur A.Q.»: c’est sans doute l’un des habitants des Grisons que la Suisse alémanique connaît le plus. Cet entrepreneur de Basse-Engadine avait dénoncé le cartel de la construction, qui a été sanctionné par la Commission de la concurrence (Comco). Qualifié de traître par certains, il a aussi été l’objet d’interventions policières disproportionnées, selon deux rapports. Le Conseil d’Etat maintient sa confiance en ses cadres.

L’ancien procureur cantonal zurichois, Andreas Brunner, a été chargé d’analyser la façon dont divers services de l’administration du canton ont traité «Monsieur A.Q.» entre décembre 2016 et novembre 2017, période où il a été interpellé trois fois, dont une par la police, qui l’a fait interner dans une clinique psychiatrique. Les médecins établiront qu’il ne présentait pas de danger, contrairement à ce que prétendait, entre autres, la police.

Graves manquements

Après des révélations sur les arrestations d’A.Q., l’an dernier, le Conseil d’Etat avait mandaté l’ex-procureur Brunner,...

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