Aller vite, c’est possible. Contrairement à ce qu’il avait dit juste après le rejet populaire de la 3e réforme de l’imposition des entreprises (RIE III), le ministre des Finances Ueli Maurer est parvenu à remettre, hier, son message au parlement sur le «plan B», le Projet fiscal 17. Un an après la votation populaire. Constat: sa copie ne s’écarte pratiquement pas de l’avant-projet envoyé en consultation en septembre dernier, bien que cette première mouture ait été critiquée par plusieurs bords.
Pour Ueli Maurer (UDC), le maintien des grandes lignes choisies se justifie. «De nombreuses idées ont germé durant la phase de consultation. Mais le Conseil fédéral a estimé que la plupart d’entre elles n’avaient pas de chance d’obtenir une majorité.»
A la décharge des Sept Sages, les revendications des uns et des autres se caractérisent par leur nombre et leurs divergences. Ainsi, le Parti socialiste, victorieux en référendum en...