« Monsieur vous m’entendez ? » Le patient se met à tousser, puis à convulser. L’équipe des urgences du Chuv, à Lausanne s’active, la tension est palpable. Sur la table, ce n’est pourtant pas un patient ordinaire, mais un mannequin high-tech qui préoccupe médecins et infirmiers. A l’occasion de l’inauguration du Centre de simulation et de formation en médecine d’urgence vendredi, l’équipe des urgences du Chuv a levé le voile sur l’un des premiers mannequins capable de saigner, de transpirer et de convulser.
Ce quasi-patient peut parler, respirer et souffrir de toutes sortes de troubles, du simple dysfonctionnement cardiaque jusqu’à l’infarctus par exemple, souligne le Chuv.
L’outil idéal pour entraîner et former personnels médical et infirmier aux situations de stress. De quoi faire réfléchir les équipes sur leur manière de communiquer et de collaborer mais surtout d’assurer à terme une prise en charge plus sûre et de meilleure qualité aux patients des urgences.
Du Chuv mais pas seulement, le centre de simulation lausannois étant ouvert aux partenaires intéressés, à l’instar des hôpitaux de moindre importance ne pouvant s’offrir un tel matériel. A lui seul, le mannequin coûte quelque 150'000 francs.
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