La loi anti-burqa adoptée au Tessin en novembre risque de rester sans effet avant même d’entrer en vigueur. L’entrepreneur algérien Rachid Nekkaz a annoncé hier qu’il paierait toutes les amendes.
«Je vais payer toutes les contraventions afin de neutraliser la loi.» C’est par ses mots que Rachid Nekkaz a confirmé hier sur la Piazza Grande de Locarno ce qu’il avait annoncé fin novembre à la radio. Le chef d’entreprise souhaite ainsi protéger le droit de pratiquer librement la religion.
Il s’est exprimé lors de la conférence de presse du Conseil central islamique suisse (CCIS) en compagnie de Nora Illi, responsable de la condition féminine au CCIS, qui portait un niqab, voile couvrant tout le visage sauf les yeux.
Contre une application nationale
Cette dernière a mis en garde contre une application nationale de la loi tessinoise, qui n’est pas encore entrée en vigueur dans le canton latin.
Sous l’impulsion de...