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Un détecteur de vin bouchonné, un spot de prévention choc et le meurtre d'une Britannique… l’actu suisse vue du reste du monde

Les médias internationaux se sont intéressés à la Suisse cette semaine. On apprend notamment que des chercheurs de l'Université de Fribourg ont mis au point une technique pour détecter les vins bouchonnés et qu'un spot de prévention routière helvétique interpelle les médias français.

16 avr. 2019, 15:03
Chaque semaine, nous parcourons les médias du monde pour voir ce que nos confrères ont retenu de l'actualité suisse.

Une technique pour détecter le vin bouchonné

Le vin faisant partie intégrante de la culture française, les médias de l’Hexagone se sont intéressés à une technique mise au point par des chercheurs de l’Université de Fribourg. Et pour cause, ces derniers ont développé un moyen de détecter le vin bouchonné.

Les scientifiques ont créé une substance qui perd de sa couleur quand elle capte des molécules libérées par le bouchon de liège, explique BFMTV, citant le quotidien 20 Minutes. Lorsqu’elle n’est plus fluorescente, c’est un signe que la qualité du vin connaît une dégradation. «Cette substance permet également de détecter la présence de pesticides, autorisés dans certains pays mais interdits en Suisse, "dont on pourrait détecter des traces dans les légumes ou les fruits, par exemple", précisent les chercheurs.»

 

 

Un spot de prévention suisse qui interpelle

En 2017, la police suisse et la Suva avaient financé un clip de prévention routière destiné à la pratique du vélo. Les images, jugées choquantes et donnant une mauvaise image des cyclistes, n’avaient finalement pas été diffusées, suite à la pression d’associations. Mais on les a retrouvées dans un reportage diffusé dans «Envoyé spécial», sur la chaîne française France 2.

 

 

«En matière de prévention routière, nos voisins suisses s'adressent aux cyclistes avec un spot choc...», rapporte le site de France info. Sur les images du clip, un trentenaire se moque de son voisin et collègue qui prend sa voiture tous les jours pour aller au travail alors que lui, il prend son vélo quelle que soit la météo. On le voit slalomant dans les rues de Lausanne, de manière très imprudente, jusqu’à ce qu’il rentre dans une voiture roulant en sens inverse. Moralité du clip: «La mort, c’est de rouler comme un con à vélo». Une phrase qui n’a pas manqué d’interpeller nos voisins français.

Une jeune femme tuée au Tessin

La Suisse a fait la une des médias britanniques au cours des derniers jours, mais pour un événement dramatique, malheureusement. Une jeune femme anglaise a été retrouvée morte mardi dernier dans les toilettes d’un hôtel de Muralto, au Tessin. Son petit ami, un Allemand qui vit à Zurich, a été arrêté et a expliqué que sa mort était le résultat d’un «jeu sexuel» qui aurait mal tourné, explique la BBC

Selon The Guardian, «des témoins ont déclaré que le personnel de l’hôtel avait été appelé dans la chambre du couple après que des bruits avaient été signalés par d’autres clients.» Un porte-parole a refusé de commenter l’affaire en raison de l’enquête de la police.

 

 

 

Une annulation de scrutin qui inspire les Britanniques

La semaine dernière, le Tribunal fédéral a annulé la votation du 28 février 2016 sur l’initiative populaire du PDC contre la pénalisation du mariage. Le peuple sera ainsi amené à revoter, une première de l’histoire de la Suisse depuis 1848. Cette décision n’a pas échappé à l’attention des Britanniques, plongés dans un Brexit qui peine à se concrétiser.

«Si la Suisse peut annuler un résultat référendaire, pourquoi pas nous?» titre le quotidien écossais The National, qui explique qu’au Royaume-Uni tout comme en Suisse, les électeurs n’ont pas reçu les informations complètes avant de se prononcer. «Comme en Suisse, maintenant que les circonstances ont changé, nous méritons d’avoir le droit de nous exprimer».

 

 

Des suggestions que reprennent aussi d’autres médias britanniques, à l’instar de The Independent. Cet événement historique helvétique «a donné lieu a des comparaisons avec le référedum de 2016 sur l’UE organisé en Grande-Bretagne, où des militants ont longtemps soutenu que les électeurs n’avaient pas reçu les informations nécessaires pour prendre une décision éclairée», explique le journal. 

Alors, les Britanniques pourraient-ils suivre l’exemple de la Suisse?

 

 

 

 

 

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