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«Tout le monde ne peut pas s’offrir du bio»

Pour Alain Berset, les deux initiatives agroalimentaires risquent de conduire à des hausses de prix.

12 sept. 2018, 00:01
Alain Berset, Bundespraesident und Vorsteher Eidgenoessisches Departement des Innern EDI, spricht waehrend der Nationalen Konferenz gegen Armut 2018, am Freitag, 7. September 2018 in Bern. (KEYSTONE/Anthony Anex) SCHWEIZ NATIONALE KONFERENZ GEGEN ARMUT

Alain Berset, les deux initiatives agroalimentaires défendent un mode de vie «bobo bio». Ça devrait vous plaire ça, non?

C’est un peu un raccourci. Pour moi, elles montrent surtout un intérêt accru de la population à ce qu’on mange et comment cela est produit. C’est un très bon signal, qui correspond à ce que le Conseil fédéral soutient depuis longtemps. Ce qui peut être amélioré en matière de protection de l’environnement et des animaux l’a déjà été. C’est pourquoi les deux initiatives nous paraissent inutiles.

Quels produits trouve-t-on dans l’assiette de la famille Berset, à Belfaux?

Cette année, nous avons une production de tomates dans l’ancien bac à sable des enfants. Et c’est un grand succès!

Faites-vous attention aux conditions de production des aliments?

Oui, bien sûr. Nous regardons, par exemple, quand manger des asperges et d’où elles proviennent. Le plus important, c’est la transparence à l’égard des consommateurs. Il...

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