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Système de santé suisse - Des lacunes à pallier

Une personne malade sur cinq a renoncé en Suisse pour des raisons financières à un traitement, selon un sondage. La proportion n'est pas négligeable, selon l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). C'est mieux que les Etats-Unis (42%) mais moins bien que la Suède et le Royaume-Uni.

10 nov. 2011, 10:32
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Ces données ressortent d'une enquête internationale menée entre mai et juin sous la direction de la fondation américaine d'utilité publique "Commonwealth Fund" dans onze pays de l'OCDE. Des adultes souffrant de maladies graves ou chroniques, de blessures ou d'invalidité, ou ayant été récemment hospitalisés ou opérés ont évalué le système de santé.

En 2010, 18% des sondés ont renoncé à se procurer des médicaments prescrits sur ordonnance, à se rendre chez le médecin, à effectuer des examens, à suivre un traitement ou à faire une visite de contrôle, selon les chiffres publiés jeudi par l'OFSP.

Autres lacunes

Autre problème pointé du doigt: les erreurs médicales. Les médecins suisses ont tendance à davantage en parler que dans les autres pays. Mais avec un taux entre 2 et 5 %, la proportion reste assez élevée, note l'office.

Pour ce qui est des infections contractées suite à un séjour hospitalier, la Suisse se situe dans la moyenne internationale (9,8%). Elle arrive en troisième place s'agissant des lacunes dans le suivi après le dernier séjour à l'hôpital et la dernière intervention chirurgicale: 48% des sondés s'en plaignent contre 29% aux Etats-Unis et 26% au Royaume-Uni.

Pour combler ces lacunes, l'OFSP rappelle les différents projets en cours: promotion des soins intégrés, création d'un institut national de la qualité ainsi que mise en oeuvre d'une stratégie sur ce point, nouvelle compensation des risques, nouveau régime de financement hospitalier et stratégie en matière de cybersanté.

Bons résultats

Pour le reste, les résultats de l'enquête sont plutôt satisfaisants. 69,1 % des sondés jugent leur système de santé bon tout en trouvant qu'il pourrait être amélioré et 51,4% estiment relativement facile de bénéficier de soins médicaux le soir, les fins de semaine et lors des jours fériés.

La collaboration avec les médecins de famille est jugée positive: ces derniers ont connaissance des éléments importants (95,9%), consacrent suffisamment de temps à leurs patients (88%), les encouragent à poser des questions et y apportent des explications claires (77%).

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