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Sursis inattendu pour «Baxxter»

Les vétérinaires vaudois n'accepteront pas d'euthanasier sans raison valable le molosse qui a blessé un bébé en décembre dernier à Préverenges. Le canton doit prouver que le chien est dangereux.

23 juin 2010, 05:02

«Nous ne sommes pas en train de faire un boycott, ni de la désobéissance civile. Nous voulons juste faire notre travail de professionnels», a expliqué hier à l'ATS Marc Vingerhoets, président des vétérinaires vaudois, revenant sur une information du «Matin». Le comité des vétérinaires vaudois a écrit en avril à la conseillère d'Etat Jacqueline de Quattro pour lui demander les raisons qui justifient l'euthanasie du chien. Le canton n'a pas répondu sur le fond, car des procédures judiciaires sont en cours. La Société vaudoise des vétérinaires est libre d'émettre des recommandations à ses membres, a réagi Erik Reumann, porte-parole du département. Mme de Quattro souligne qu'elle est en charge de la bonne application de la loi et de la sécurité publique et qu'elle ne souhaite pas interférer dans les procédures en cours.

Pas de motifs arbitraires

Les vétérinaires rappellent que des principes éthiques, adoptés en 2005, leur interdisent «de procéder...

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