Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Suisse: la Confédération se dote d'une stratégie anti-corruption encore plus exigeante

La Confédération s’est dotée d’une stratégie contre la corruption plus exigeante que le minimum légal. Entretien avec l'ambassadeur Stefan Estermann.

02 déc. 2020, 00:01 / Màj. le 02 déc. 2020 à 07:19
La lutte contre la corruption est une bataille sans fin que des ONG comme Transparency international  mènent depuis longtemps, comme ici lors du lancement d’une campagne, en 2014.

Un modèle pour les entreprises. C’est l’ambition affichée par la stratégie du Conseil fédéral contre la corruption 2021-2024, validée par le gouvernement la semaine passée. Elle pose, en dix objectifs, la mise en œuvre des divers engagements internationaux pris par la Suisse en la matière. Entretien avec le président du groupe de travail interdépartemental qui a pondu ce document de quinze pages, l’ambassadeur Stefan Estermann.

La loi punit déjà les actes de corruption en Suisse et à l’étranger. Pourquoi édicter une stratégie?

La criminalisation ne suffit pas à elle seule. La stratégie touche aussi des aspects comme la prévention, la détection ainsi que la coopération internationale dans la lutte contre la corruption. Le document scrute encore les recommandations internationales applicables en Suisse, et il les traduit dans la réalité de notre pays.

Ce texte va-t-il suffire pour détecter assez tôt les potentiels conflits d’intérêts lors des appels d’offres, dont...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias