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Quinze ans après la débâcle

02 oct. 2016, 23:35
/ Màj. le 03 oct. 2016 à 00:01

Le 2 octobre 2001, la flotte de la compagnie aérienne Swissair, acculée par les dettes, était clouée au sol. Depuis, son héritière Swiss a trouvé sa vitesse de croisière au sein du géant Lufthansa, laissant peu de place à la nostalgie.

«Le grounding reste un événement triste de l’histoire économique de la Suisse, mais nous en avons tiré des leçons», analyse Andreas Wittmer, expert en transports aériens à l’Université de Saint-Gall. «Nous avons appris que toute entreprise, quelle que soit sa réputation – même celle que l’on appelait jadis la banque volante – peut faire faillite.»

Faut-il encore soupirer après le mythe Swissair? Pour Andreas Wittmer, la filiale à la croix blanche du géant allemand reste «LA» compagnie aérienne nationale. «Pour une nation d’exportations comme la Suisse, il est essentiel de pouvoir décider librement sur nos destinations. C’est le cas au sein de Lufthansa.»

Certes, avec la démocratisation des...

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