L'article constitutionnel relatif au diagnostic préimplantatoire a suscité des débats animés samedi au sein de certaines assemblées de partis. Le PS laisse finalement la liberté de vote à ses sympathisants pour la votation du 14 juin, alors que le PDC prône assez nettement le oui.
Le diagnostic préimplantatoire (DPI), qui serait ancré dans la Constitution, est une question qui relève des individus et non des partis. C'est ce raisonnement d'ordre éthique qui a finalement poussé les socialistes à choisir la liberté de vote.
Dans un premier temps, les délégués, réunis à Berne, ont voté nettement pour le oui, suivant le préavis de leur comité directeur. Mais sur demande de délégués, un deuxième vote a été organisé pour choisir la voie médiane, requête qui a passé de justesse par 89 voix contre 86.
Chez les Verts, la révision sur la procréation assistée est soutenue, mais là aussi avec une large frange...