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Quand les mariés oublient l’Eglise

09 août 2016, 23:40
/ Màj. le 10 août 2016 à 00:01
ZUR DEBATTE DES NATIONALRATS UEBER DIE VOLKSINITIATIVE "FUER EHE UND FAMILIE - GEGEN DIE HEIRATSTSTRAFE" STELLEN WIR IHNEN DIESES ARCHIVBILD ZUR VERFUEGUNG: Urs and Viviane I. enter the Protestant Church in Affeltrangen in the canton of Thurgau, Switzerland, to get married, pictured on August 22, 2009. (KEYSTONE/Gaetan Bally)

 SCHWEIZ BUNDESRAT DEBATTE HEIRATSSTRAFFE

Sandrine Hochstrasser

La saison des mariages et des banquets fastueux bat son plein. Il y a une dizaine d’années, les époux investissaient en moyenne 30 000 francs pour la fête en Suisse. «Aujourd’hui, le budget a augmenté pour une célébration avec 100 invités», témoigne une organisatrice de mariage. Le couple paie au minimum 2000 francs pour la robe, 1700 francs pour les fleurs, 1200 francs pour le DJ, 15 000 francs pour le repas et, s’il s’agit d’une cérémonie laïque, 2000 francs pour le célébrant (selon le tarif de l’association des célébrants professionnels).

Et pour une cérémonie religieuse? C’est au bon vouloir des mariés. Or, «il arrive qu’ils ne donnent rien», témoigne avec gêne un prêtre neuchâtelois. «Ils oublient que l’Eglise n’est pas subventionnée dans notre canton. Et ils ne sont pas conscients des frais, des heures de travail», explique-t-il. «Cela fait un peu bizarre quand on apprend, au vin...

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