Pour beaucoup, c’était une évidence. Il n’était plus tenable de considérer les produits d’hygiène menstruelle comme des produits banals, alors que la litière pour chat, les croquettes pour chien, le controversé herbicide Glyphosate ou le caviar jouissent d’un régime spécial. «Cela montre l’intérêt de la société pour les droits des femmes. En 2022…» soupire Catherine Friedli, membre du collectif fribourgeois de la Grève féministe et secrétaire du Syndicat du service public fribourgeois.
Hier, le Conseil national a modifié cette pratique et répondu à une revendication de longue date des mouvements féministes. Il a décidé, par 107 voix contre 70 et 7 abstentions, de taxer tampons, serviettes, protège-slip ou autres coupes menstruelles à hauteur de 2,5%, au lieu des 7,7% actuellement. Le Conseil des Etats doit encore se prononcer sur cette révision partielle de la loi sur la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA).
«Opposition improbable»
Pour Sophie Michaud Gigon,...