Le centre technologique neuchâtelois CSEM coordonne un projet européen qui vise à développer une nouvelle génération de cellules photovoltaïques. Cheops démarre ce mois-ci avec un budget de cinq millions d’euros et se terminera en janvier 2019.
Il réunit douze partenaires académiques et industriels de divers pays, selon un communiqué diffusé hier. Deux autres établissements suisses y prennent part en plus du CSEM: le Laboratoire photovoltaïque de Neuchâtel et l’EPFL.
Au cœur de ce projet: la pérovskite, qui tire son nom d’un minéralogiste russe. Des chimistes ont créé ce matériau dans les années 1980 à partir d’un cristal présent dans certaines roches. Il a des propriétés exceptionnelles et très variées.
Plus grande, plus durable
La pérovskite est prometteuse en termes de coût et d’efficacité – deux facteurs essentiels pour rendre les cellules solaires attractives. Pour l’instant, cette technologie ne s’applique qu’à des petites surfaces avec une durée de vie limitée.
Cheops...