La furia ticinese a porté ses premiers fruits. La vague d'indignation politique et populaire après l'annonce par CFF Cargo des mesures de restructuration frappant les ateliers de Bellinzone, contraint finalement tout le monde de marquer un temps d'arrêt. La table ronde réunissant hier autour de Moritz Leuenberger des représentants du gouvernement cantonal et du groupe parlementaire fédéral du Tessin, ainsi que la direction des CFF, a convenu d'apaiser le conflit et d'ouvrir des consultations.
Prêts à discuter
Afin d'atteindre cet objectif, la direction des CFF a offert de suspendre l'exécution des mesures de restructuration à condition que les grévistes acceptent de retourner au travail. Les CFF sont prêts à discuter avec les représentants des travailleurs et de présenter les chiffres qui motivent la décision de réorganisation. Andreas Meyer, le directeur de l'entreprise, estime que deux mois pourraient être consacrés à ces consultations. La proposition des CFF a immédiatement été saluée...