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Premier procès autour de la mosquée An’Nur

Le prédicateur ayant appelé au meurtre de fidèles pas assez stricts comparaît à Winterthour pour provocation au crime.

22 nov. 2017, 23:30
/ Màj. le 23 nov. 2017 à 00:01
Die An'Nur-Moschee in Winterthur, aufgenommen am Dienstag, 24. November 2015. Laut dem Syrien-Kenner Kurt Pelda, der intensive Recherchen getaetigt hat, soll es im Umfeld der An'Nur-Moschee eine Zelle des IS geben. Den Recherchchen zufolge soll vor Kurzem eine weitere Person von Winterthur nach Syrien gereist sein. Die Maenner, die nach Syrien gereist seien, sollen Jihadisten sein, die in der Moschee in Winterthur rekrutiert worden seien. (KEYSTONE/Walter Bieri) SCHWEIZ WINTERTHUR AN'NUR MOSCHEE

Bannir et calomnier les musulmans priant chez eux, et non à la mosquée, et, s’ils ne reviennent pas dans la communauté, les tuer: c’est ce qu’avait préconisé, lors d’une prière du vendredi réunissant environ 60 personnes, un jeune imam de 25 ans, au passeport éthiopien, employé de la mosquée An’Nur de Winterthour. Celle-ci est désormais fermée et le prédicateur doit répondre, ce matin, de provocation publique au crime et à la violence, entre autres.

Des voisins de ce bâtiment industriel du quartier Hegi, dans la banlieue ouest de Winterthour, se plaignaient depuis longtemps de l’apparente inactivité policière vis-à-vis de la mosquée An’Nur, située au premier étage. A l’aube du 2 novembre 2016, le lieu de culte avait fait l’objet d’une importante descente de police. L’imam éthiopien de 25 ans qui y œuvrait depuis quelques semaines avait été arrêté, avec trois autres personnes, relâchées depuis.

Contestée depuis longtemps pour avoir...

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