Cela fait un moment que La Poste le réclame, et le Conseil fédéral l’a, hier, exaucé. Il propose d’autoriser la «banque postale», Postfinance, à octroyer des crédits et des hypothèques, ce qui lui est, aujourd’hui, interdit. En parallèle, le gouvernement compte privatiser partiellement Postfinance, tout en maintenant la Confédération comme actionnaire majoritaire.
Pourquoi autoriser les crédits et les hypothèques? Le but de la manœuvre est simple: permettre à Postfinance, mise à mal par les bas taux d’intérêt, de demeurer la vache à lait du groupe Poste, afin de financer le service universel (distribution de lettres, de colis, etc.). Sans oublier le versement de dividendes dans la caisse fédérale.
Le dernier mot reviendra au Parlement. Et les vues des sept Sages ne vont pas forcément y passer comme une lettre à la poste.
Pas l’enthousiasme pour tous
«Je ne suis pas enthousiaste», réagit la conseillère aux Etats Marianne Maret (PDC,...