Le piratage informatique dont a été victime le Comité international de la Croix-Rouge ( CICR) visait directement le logiciel de l’organisation. Cette cyberattaque compromet les données de plus d’un demi-million de personnes vulnérables.

«Il s’agissait d’une attaque directe contre les serveurs du CICR, et non contre la société qui les hébergeait», a indiqué vendredi à Keystone-ATS une porte-parole de l’organisation, confirmant une information de La Tribune de Genève. «C’est bien nous qui gérons les données et les applications sur ces serveurs, et pas la société d’hébergement», a-t-elle précisé.

Contacter les hackers

Le CICR traite depuis longtemps avec ce fournisseur, «car il applique la même rigueur et les mêmes normes que nous le ferions pour n’importe quel serveur hébergé en interne». La porte-parole n’a cependant pas donné plus de détails sur cette société, l’organisation ne révélant pas le nom de ses sous-traitants.

Au vu des risques croissants de piratage informatique, le CICR a beaucoup investi dans la cybersécurité, a encore précisé la porte-parole dans sa réponse écrite. Les systèmes de détections ont ainsi permis de repérer cette activité criminelle.

Le CICR a indiqué jeudi vouloir entrer en contact avec les hackers. Le piratage porte sur les données de plus de 515’000 personnes qui sont protégées par l’organisation humanitaire. Parmi elles figurent des personnes séparées de leur famille dans le cadre de conflits, de la migration et de catastrophes, des personnes disparues et leurs familles, ainsi que des personnes en détention.

Piratage: la cyberattaque visait les serveurs du CICR

La cyberattaque dont a été victime le CICR visait directement ses serveurs selon une porte-parole de l’organisation. Cette dernière a indiqué jeudi vouloir entrer en contact avec les hackers.