A Genève, les gardiens de prison refusent de continuer à travailler dans les conditions actuelles. Hier, ils se sont mis en grève pendant deux heures en exigeant que les autorités apportent des solutions pour retrouver "un rythme de vie acceptable" . Cette grève est inédite.
La surpopulation carcérale et la sous-dotation en personnel ne sont plus tolérables, a indiqué devant la presse Christian Antonietti, président de l'Union du personnel du corps de police (UCPC), le syndicat qui défend les agents de détention. Depuis les émeutes de février qui ont fait plusieurs blessés, la situation reste explosive à Champ-Dollon, selon Christian Antonietti.
Un service minimun est maintenu pendant la grève, a expliqué le syndicaliste. Les gardiens assurent la sécurité des détenus et le service du feu. Les sorties en cas de libération ou pour se rendre à des audiences sont aussi maintenues.
Une action discrète
En revanche toutes les autres activités,...