Le mandat de négociations a été approuvé hier par le Conseil fédéral. Elles pourraient démarrer cet automne et aboutir à un accord pleinement appliqué en 2016. Il consisterait à libéraliser l'ensemble des échanges agricoles (produits, moyens de production et industrie alimentaire) entre la Suisse et l'Union européenne. A terme, le gain serait de 0,5% du PIB, soit 2 milliards par an.
Malgré la politique d'ouverture menée depuis quinze ans dans ce domaine, le secteur agricole bénéficie encore en Suisse d'une forte protection douanière, contrairement aux produits industriels, a relevé Doris Leuthard, ministre de l'Economie, en charge de l'agriculture. Mais la pression exercée par l'Organisation mondiale du commerce (OMC) finira par avoir raison de cette protection.
De gros avantages
Dans cette perspective, un accord avec l'UE aurait de gros avantages. En libéralisant les échanges avec notre partenaire commercial le plus important, il bénéficierait davantage aux exportations agricoles suisses que ce ne...