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Passation de pouvoir à Berne

Christoph Blocher a tiré hier son ultime bilan. Il est fier d'avoir contribué à freiner les dépenses de la Confédération et à limiter les activités de l'Etat. Son avenir est encore incertain.

29 déc. 2007, 05:01

C'est un Christoph Blocher très calme qui s'est adressé hier aux médias lors de son ultime conférence de presse comme conseiller fédéral. Dans trois jours, il sera à nouveau un citoyen ordinaire, mais il tenait à démontrer à quel point la Suisse a perdu un ministre efficace avant de transmettre les clés du Département fédéral de justice et police (DFJP) à Eveline Widmer-Schlumpf. Il estime avoir eu un impact qui dépasse largement le cadre de son département. «Pendant la dernière législature, le gouvernement a mené, dans l'ensemble, une politique plus réaliste, dans l'intérêt du pays», affirme-t-il. «Il a été au moins possible de freiner les dépenses et de contenir l'hyperactivité législative du Conseil fédéral.»

«J'ai aussi reçu des lettres de menaces»

Parlant encore comme membre du gouvernement, Christoph Blocher n'a pas voulu s'exprimer sur ses projets d'avenir et sur son rôle dans un parti qui s'est engagé dans une stratégie...

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