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Pas de "sexboxes" pour Lausanne et Genève

La Suisse romande n'est pas près de voir fleurir des "sexboxes" dans ses deux plus grandes villes.

22 oct. 2013, 18:50
La Ville admet toutefois qu'il est trop tôt pour tirer des conclusions définitives de l'impact des "sexboxes" sur la prostitution de rue à Zurich.

"Le système de "sexboxes"  me semble difficilement transposable chez nous", confie Grégoire Junod à l'ats. Pour le municipal lausannois chargé de la sécurité, ce type d'infrastructure pourrait paraître trop "impersonnel" pour la culture romande.

"Il est impossible de tirer des conclusions de l'expérience zurichoise pour l'instant. Pour le faire, il faudra l'observer à plus long terme", souligne le socialiste.

S'il admet que la situation de la prostitution de rue est semblable à Lausanne et à Zurich, Grégoire Junod se dit davantage intéressé par la réglementation zurichoise sur la prostitution. "Elle est plus stricte que chez nous, notamment sur l'obligation pour les prostituées de s'annoncer aux autorités. La législation vaudoise ne la prévoit pas, ce qui nous pose problème."

Une alternative, pas un substitut

A Lausanne, la prostitution de rue est pratiquée dans le quartier industriel de Sévelin. Ses heures d'exercice y sont réglementées, rappelle Anne Ansermet, directrice de l'association d'aide aux travailleuses du sexe Fleur de Pavé.

"Si les 'sexboxes' constituent une offre supplémentaire aux autres lieux de prostitution sans les remplacer, pourquoi pas!", commente Anne Ansermet. "Mais croire que l'on peut réglementer de cette manière la prostitution est une illusion", estime-t-elle.

Genève attend de voir

A Genève, on observe l'approche zurichoise avec attention, déclare Laurent Forestier, secrétaire général adjoint du Département cantonal de la sécurité. "Nous n'avons pas de projet similaire en préparation mais nous n'excluons rien non plus", précise-t-il.

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