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Pas de gardiennage obligatoire des moutons

Le Conseil fédéral ne veut pas imposer le recours systématique à un berger pour garder les troupeaux de moutons. Malgré le retour du loup, il juge cette contrainte inacceptable.

13 févr. 2010, 05:01

La conseillère nationale écologiste Franziska Teuscher a cru avoir trouvé l'oeuf de Colomb de la protection des troupeaux contre le loup. Il suffit selon elle de contraindre les propriétaires à engager un berger dans les régions d'estivage en liant ce gardiennage à l'octroi de paiements directs pour prestations écologiques. L'élue bernoise a développé cette idée dans une motion signée par une vingtaine de députés de la gauche rose-verte. Elle n'a pas réussi à convaincre le Conseil fédéral. Celui-ci juge cette mesure à la fois inadéquate et trop onéreuse. Dans une prise de position publiée hier, il recommande au Conseil national de rejeter la motion.

Le mouton pire que les skieurs

Pour Franziska Teuscher, il ne s'agit pas seulement de faciliter la coexistence des moutons et des grands prédateurs. Elle veut aussi protéger les alpages des dégâts provoqués par des troupeaux pâturant sans surveillance. «Le libre accès aux alpages peut avoir...

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