Les conseillers fédéraux ont tous eu une vie avant d’entrer en politique. Dans les années 1980, la cheffe du Département fédéral de justice et police (DFJP) Simonetta Sommaruga a participé, bénévolement, au service de nuit de Solidarité Femmes à Fribourg. Cette expérience lui a été utile, hier, au moment de défendre, devant le Conseil national, le renforcement des mesures de protection destinées aux victimes de violence domestique. Notamment pour contrer les critiques de l’UDC.
Déjà adoptée par le Conseil des Etats, la loi comprend deux nouveautés importantes.
D’une part, le juge pourra faire respecter les interdictions de périmètre imposées aux auteurs de violence, en leur faisant porter un bracelet électronique. D’autre part, la décision de suspendre la procédure ne dépendra plus seulement de la victime. «C’est une avancée significative», salue Blagena Poscio, du centre d’aide aux victimes du Valais romand.
Moins de pression
Ces innovations tiennent compte des enseignements...