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«Nous avons une tradition de la satire»

13 juin 2019, 00:01
Swiss cartoonist Patrick Chappatte, president of the Foundation Drawings for Peace Switzerland, listens during a panel titled "Cartooning against intolerance", at the European headquarters of the United Nations in Geneva, Switzerland, Tuesday, May 3, 2016. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi) SWITZERLAND PANEL CARTOONISTS

Patrick Chappatte (52 ans), dessinateur de presse suisse mondialement connu, cessera de publier ses caricatures dans la version internationale du «New York Times» dès le 1er juillet. En cause? La décision du célèbre journal américain de renoncer à tout dessin de presse politique, à la suite d’une caricature jugée antisémite du Portugais Antonio Moreira Antunes. Elle figurait le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou transformé en chien et tenu en laisse par Donald Trump. Au-delà de l’image incriminée, c’est l’avenir de la liberté d’expression qui est en jeu, selon Chappatte.

Le «New York Times» met fin au dessin politique. Est-ce un coup dur pour vous?

Mon contrat se termine le 1er juillet. Le «New York Times» n’exclut pas la poursuite de notre collaboration, vieille de 20 ans, peut-être sous la forme de BD journalisme. Je suis ouvert. Parallèlement, je continue à travailler pour «Le Temps», la «NZZ am Sonntag», «Der Spiegel»...

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