Si la Suisse veut conserver un secteur agricole, elle doit non seulement miser sur la qualité, mais se positionner très haut en comparaison internationale. Fort de cette conviction, l'Office fédéral de l'agriculture (Ofag) a appelé hier tous les acteurs de la filière agro-alimentaire à former un large partenariat dans ce but. Pour résister à la concurrence étrangère et s'assurer de nouveaux marchés.
Il ne s'agit pas, pour la Confédération, de dicter une politique dans ce domaine, a souligné Manfred Bötsch, directeur de l'Ofag. L'Etat s'en tient à un rôle subsidiaire consistant à offrir de bonnes conditions-cadres, mais également de faciliter les démarches entreprises par les acteurs concernés. Il rappelle toutefois que la Constitution donne déjà une orientation qualitative à l'agriculture.
Hautes exigences
Plus concrètement, les produits doivent répondre aux exigences les plus sévères au monde en ce qui concerne la protection de la santé, des animaux et de l'environnement. S'y...