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Meurtre d'Adeline: les détenus surfent sur internet

Les détenus de la Pâquerette, où était enfermé Fabrice A. le meurtrier présumé d'Adeline, ont accès à Internet, mais sous surveillance.

18 sept. 2013, 12:08
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Les détenus du centre de la Pâquerette peuvent avoir accès à un ordinateur et naviguer sur Internet.

Mais cette opération se déroule sous stricte surveillance, a souligné mercredi le département cantonal des affaires régionales, de l'économie et de la santé (DARES), qui chapeaute la Pâquerette.

L'ordinateur du centre se trouve dans le bureau de la direction, qui est fermé à clé et qui n'est pas accessible aux détenus, a précisé le DARES, confirmant une information parue dans la "Tribune de Genève". Les pensionnaires de la Pâquerette ne sont jamais seuls devant le PC. Ils sont toujours accompagnés d'un sociothérapeute.

Les sessions de navigation sur Internet sont notées et les sites visités sont répertoriés. Après l'arrestation de Fabrice A. à la frontière germano-polonaise, la police allemande avait relevé avoir eu à sa disposition des éléments d'enquête qui indiquaient que le meurtrier présumé voulait probablement se rendre en Pologne.

La justice ne veut rien dire

Mercredi, la "Tribune de Genève" a affirmé que les enquêteurs avaient découvert dans la mémoire de l'ordinateur de la Pâquerette le plan qui a permis de retrouver Fabrice A. lors de sa cavale. "Nous ne faisons aucun commentaire à ce sujet", a déclaré le porte-parole du Ministère public genevois Henri Della Casa.

Pour l'utilisation du téléphone, les pensionnaires de la Pâquerette sont soumis au même régime que les détenus en exécution de peine. Le prisonnier doit faire une demande et indiquer l'identité et le numéro du correspondant, a fait savoir le DARES. Un gardien compose le numéro et passe l'appel au détenu dans une cabine.

Selon la "Tribune de Genève", Fabrice A. se serait servi du téléphone du centre pour commander auprès d'un magasin un couteau, à la place d'un ustensile pour curer les sabots des chevaux, qu'il serait allé chercher lors de sa sortie éducative en compagnie d'Adeline. Comme pour l'ordinateur, le Ministère public genevois n'a pas voulu confirmer cette information.

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