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Meurtre d'Adeline: la justice genevoise impose des limitations à la presse

La justice genevoise impose des mesures quant à la publication de détails sur la mort d'Adeline, la sociothérapeute genevoise assassinée.

19 déc. 2013, 12:23
A Genève, le Tribunal de première instance impose des restrictions à la presse, dans le cadre du procès du meurtrier d'Adeline.

A Genève, le Tribunal de première instance impose des restrictions à la presse. Alors que le meurtrier présumé d'Adeline est auditionné depuis vendredi, la justice a ordonné mardi des mesures superprovisionnelles quant à la publication de détails sur la mort de la sociothérapeute.

La famille d'Adeline a été choquée par la publication d'éléments sordides sur la mort d'Adeline. "Ces détails très douloureux font partie de la sphère intime de la victime et donc de ses proches. Il n'y a pas d'intérêt public à ce qu'ils soient publiés", a indiqué jeudi à l'ats l'avocate de la famille, Vesna Stanimirovic, confirmant une information de la "Tribune de Genève".

Immédiatement en force, les mesures superprovisionnelles interdisent à Ringier de mentionner dans ses publications toute information venant directement de Fabrice A. relatives aux conditions de la mort de la sociothérapeute de La Pâquerette, a expliqué le porte-parole du Pouvoir judiciaire, Henri Della Casa. Dimanche, le "SonntagsBlick" révélait que le prévenu avait cherché à lui vendre des informations.

Droit de la personnalité

Par ailleurs, les avocats de la famille d'Adeline ont adressé mercredi un courrier au groupe éditorial Tamedia exigeant que ses titres fassent preuve de la même retenue et ne publient plus de photos de la victime ni d'indications privées sur ses proches. "Il s'agit de protéger leurs droits de la personnalité", a souligné Me Stanimirovic.

Mercredi après-midi, le site Internet du "Temps" publiait brièvement un long article, avec des détails sur la mort de la jeune femme. L'information a été reprise par le gratuit "20 Minutes". "C'est inacceptable", estime l'avocate.

Et de préciser qu’il ne s’agit pas d’interdire aux médias de traiter l’affaire mais d’observer une retenue quant aux éléments douloureux et intimes. Elle souligne d’ailleurs qu’une grande partie des médias a fait spontanément une pesée des intérêts en cause, ce dont la famille est reconnaissante.

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