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«Manque absolu de courage politique»

L’ONU exige des Etats qu’ils se munissent d’un organisme de protection et de promotion des droits de l’homme. Une centaine de pays l’ont fait. Mais la Suisse traîne les pieds.

10 nov. 2015, 06:57
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Le Centre suisse de compétences pour les droits humains CSDH a soufflé hier cinq bougies. Un anniversaire qui a pris des allures de punition. Car le Conseil fédéral l’avait annoncé cet été: pas question, encore, de donner une base légale à l’entité qui réunit des experts issus d’institutions et ONG actives dans le domaine des droits fondamentaux. Le centre est donc maintenu, pour une nouvelle période de 5 ans, dans son statut actuel de projet pilote, le temps, pour le Conseil fédéral, d’examiner les modèles possibles de réglementation permanente.

Manon Schick, directrice de la section suisse d’Amnesty International, est membre du conseil consultatif du CSDH. Elle commente un bilan qu’elle juge «considérable» et fustige la frilosité de la Berne fédérale.

La Suisse compte de nombreuses instances actives dans le domaine des droits humains. Un centre de compétences, est-ce vraiment utile?

Oui, c’est essentiel. Le travail formidable des experts du CSDH...

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