«Je n’ai forcé personne, on était toutes ensemble prostituées.» Christina – son prénom fictif de travailleuse du sexe – est incarcérée depuis deux ans. Aujourd’hui âgée de 36 ans, cette Nigériane a comparu, lundi, devant le Tribunal correctionnel de Lausanne pour traite d’êtres humains et blanchiment d’argent. Elle nie en bloc tout encouragement à la prostitution.
La trentenaire est accusée d’avoir agi avec la complicité de l’un de ses frères, basé au Nigeria. En 2015, ce dernier aurait recruté et expédié au moins quatre filles vers l’Europe, après leur avoir fait miroiter des études ou un tra...