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Mafia et blanchiment: le MPC veut des normes pénales plus sévères

Les procureurs de de la Confédération réclament un arsenal de peines plus sévère lorsqu'il s'agit d'affaires mafieuses.

02 déc. 2012, 09:10
Une procédure pénal a été ouverte contre le policier qui avait ouvert le feu mercredi à Rickenbach (SZ).

Le Ministère public de la Confédération (MPC) réclame des peines plus sévères contre les mafieux et les blanchisseurs d'argent. La norme pénale actuelle est aussi inapte qu'"un tigre sans dents", affirme Ruedi Montanari, procureur général suppléant, au journal "Zentralschweiz am Sonntag".

Ruedi Montanari se dit en faveur de peines allant jusqu'à quinze ans de prison pour les délits de participation à une organisation criminelle et de meurtre. "Finalement, les mafieux ne reculent pas devant le meurtre à la poursuite de leurs intérêts", relève-t-il. Ils ne font actuellement face qu'à des peines de cinq ans de détention au maximum.
 
La mafia est de plus en plus active en Suisse. Une approche plus rigoureuse des autorités italiennes serait notamment en cause.
 
Le MPC affirmait déjà ce printemps dans son rapport annuel que des membres des quatre principales mafias italiennes avaient élu domicile en Suisse.
 
Le Ministère public réclame aussi des peines plus lourdes pour le blanchiment d'argent. Avec cinq ans de prison, un simple voleur risque jusqu'ici plus qu'un blanchisseur d'argent. Ce dernier ne peut en effet être sanctionné que de trois ans de détention au maximum. "Personne ne comprend cela", a estimé Ruedi Montanari. Il demande que les peines soient étendues à cinq ans.
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