La débâcle de l’UDC aux élections cantonales zurichoises (-9 sièges au parlement) résonnait il y a une semaine comme un coup de tonnerre. Les nouvelles claques enregistrées ce dimanche à Lucerne (-7 sièges) et à Bâle-Campagne (-7 sièges et l’humiliation de laisser le PS devenir le 1er parti du canton) montrent un tremblement de terre. Et elles lèvent un doute: le fort recul de l’UDC n’est pas un phénomène zurichois, mais national.
Du coup, le débarquement de l’ensemble du comité zurichois la semaine dernière sur l’intervention du vieux chef de guerre Christoph Blocher apparaît comme un remède bien inutile. Il en va de même de la démission hier du président de la section de Bâle-Campagne.
Un mal nommé climat
Avant de prescrire un remède pour éviter une nouvelle déroute aux élections fédérales dans six mois, il faut savoir d’où vient le mal. Et là, les docteurs posent le même...