Les syndicats claquent la porte avant même de l’avoir ouverte. Ils ne participeront pas aux discussions sur l’adaptation des mesures d’accompagnement à la libre circulation des personnes avec l’Union européenne. Pour eux, l’affaire est claire: le but est d’affaiblir la protection des salaires suisses face aux travailleurs de l’UE. La table ronde, qui débute aujourd’hui, se tiendra donc sans eux. Le ministre de l’Economie, Johann Schneider-Ammann, se contentera du patronat et des cantons.
Hier devant la presse, l’Union syndicale suisse n’a pas mâché ses mots. Son président, le sénateur Paul Rec...