Les syndicats claquent la porte avant même de l’avoir ouverte. Ils ne participeront pas aux discussions sur l’adaptation des mesures d’accompagnement à la libre circulation des personnes avec l’Union européenne. Pour eux, l’affaire est claire: le but est d’affaiblir la protection des salaires suisses face aux travailleurs de l’UE. La table ronde, qui débute aujourd’hui, se tiendra donc sans eux. Le ministre de l’Economie, Johann Schneider-Ammann, se contentera du patronat et des cantons.
Hier devant la presse, l’Union syndicale suisse n’a pas mâché ses mots. Son président, le sénateur Paul Rechsteiner (PS/SG), qualifie les négociations de «trahison». Il reproche au Département fédéral de l’économie de vouloir modifier une série de protections.
Règle des huit jours
La «règle des huit jours», notamment, qui oblige les entreprises européennes à s’annoncer huit jours avant leurs travaux en Suisse, permettant aux autorités de préparer un éventuel contrôle. Mais aussi le versement des cautions...