Une mère qui vit en ville, sans être mariée, avec un enseignant romand de moins de 30 ans travaillant à temps partiel, est celle qui a le plus de chances d'être secondée dans les tâches ménagères et familiales. L'Office fédéral de la statistique (OFS) a publié, hier, le profil du "père engagé". Par "pères engagés", l'OFS entend les pères qui consacrent davantage de temps aux tâches domestiques et familiales que les trois quarts de tous les pères, précise l'étude.
En moyenne, les mères consacrent presque deux fois plus de temps que les pères aux tâches domestiques. Parallèlement, presque 90% des pères travaillent à plein-temps, alors qu'un quart des mères n'exercent pas d'activité rémunérée, rappelle l'étude.
Jeunes citadins davantage engagés
La propension d'être un "père engagé" diverge en fonction du groupe d'âge. Ainsi, les pères qui s'investissent le plus sont surreprésentés parmi le groupe d'âge des moins de 30 ans (36%)....