Les retards ont coûté 1.9 milions aux CFF en 2012

Les retards ont coûté cher aux CFF en 2012, soit près de deux millions de francs. Certaines règles, peu connues des passagers, obligent les CFF à prendre en charge des frais: l'hôtel si la dernière correspondance est ratée à cause des CFF, un quart du billet si le train a plus d'une heure de retard, en sont deux exemples.

22 janv. 2013, 12:48
Une panne de courant provoques des perturbations du trafic ferroviaire en gare de Genève ce jeudi matin.

Les retards coûtent cher aux CFF. Les dédommagements octroyés l'an dernier à la clientèle se sont montés à 1,9 million de francs, un montant moins élevé qu'en 2011. Les passagers ont notamment été dédommagés en raison de retards, de correspondances manquées ou de bagages perdus.

L'essentiel des indemnisations concerne les frais d'hôtel ou de taxi, a expliqué mardi à l'ats le porte-parole des CFF Daniele Pallecchi, confirmant une information du quotidien alémanique "Der Landbote".

Si un voyageur rate son dernier train pour rentrer à la maison à cause des CFF, il peut exiger que son séjour à l'hôtel soit remboursé, à condition qu'il ne dépasse les 150 francs. Il en va de même pour une course en taxi.

Outre les frais de séjour ou de taxi, figurent des remboursements en tout genre et des dédommagements liés aux retards dans les trains.

Selon M. Pallecchi, ces derniers sont en grande partie liés au trafic international. Le porte-parole n'a toutefois pas voulu indiquer à quel montant s'élevaient les remboursements liés à des retards dans le réseau suisse.

Une heure de retard - 25% du billet

Conformément aux règles européennes, chaque client qui a subi plus d'une heure de retard dans des trains transfrontaliers peut récupérer un quart du prix du billet. La moitié du billet peut être remboursée si le retard est de plus de deux heures.

Contrairement à 2011, les trains internationaux étaient plus ponctuels l'année dernière, s'est réjoui M. Pallecchi. Au total, le montant des indemnisations a baissé de 14% en 2012. Les dédommagements s'élevaient en effet à 2,2 millions en 2011.