La démocratie directe a ses rites. Le dépôt des signatures à la chancellerie fédérale en fait partie. Les adversaires de la troisième réforme des entreprises (RIE III) ont remis officiellement, hier à Berne, les 26 cartons aux couleurs cantonales contenant les quelque 56 000 paraphes recueillis à l’appui de leur référendum.
Le sujet est complexe. Il donne déjà lieu à des slogans simplificateurs. L’alliance de gauche qui a lancé le référendum dénonce une arnaque en faveur des gros actionnaires, tandis que l’Union suisse des arts et métier (Usam) traite les référendaires de «fossoyeurs ...