Le postulat approuvé par le Conseil des Etats en mars 2015 laissait peu d’espace à l’incertitude: «Le Conseil fédéral est chargé d’examiner des solutions susceptibles de (…) mettre un terme à l’importation et à la vente de produits de la pelleterie provenant d’animaux ayant subi de mauvais traitements.» En clair, le gouvernement devait se pencher sur l’interdiction de la commercialisation des vêtements, et autres articles, à base de fourrures animales.
Or, deux ans et demi plus tard, le statu quo prédomine. Aucune nouvelle piste législative n’a été présentée. Et les défenseurs de la cause animale s’impatientent.
Ils redoutent que le postulat, déposé par la conseillère aux Etats Pascale Bruderer (PS/AG), ne se soit embourbé au sein de l’Office fédéral des affaires vétérinaires (OSAV), chargé de sa mise en œuvre. Et craignent que la législation n’en reste à la déclaration obligatoire de provenance: celle-ci, instaurée en 2013, impose aux commerçants...