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Les partisans de l’initiative «vache à lait» font les yeux doux à la Romandie

10 avr. 2016, 23:24
/ Màj. le 11 avr. 2016 à 00:01
Des voitures circulent sur trois pistes dont la bande d'arret d'urgence, BAU, sur l' autoroute Geneve - Lausanne, A1, au niveau de la sortie Morges-Est sous les panneaux prevus a cet effet ce jeudi 23 octobre 2014 a Morges, Vaud. L'utilisation pour le trafic de la bande d'arret d'urgence sur l'A1 entre Morges (VD) et Ecublens est efficace, mais pourrait etre encore amelioree, selon une evaluation de l'EPFL. (KEYSTONE/Laurent Gillieron) SCHWEIZ VERKEHR AUTOBAHN A1 PANNENSTREIFEN

Philippe Boeglin

Imaginons que le peuple vote oui le 5 juin à l’initiative «Pour un financement équitable des transports». Les projets d’infrastructure routière percevraient environ 1,5 milliard de francs supplémentaires chaque année, provenant de l’impôt sur les huiles minérales (donc l’essence), dont ils toucheraient désormais la totalité et non plus la moitié. Muni de leur grosse enveloppe, que construiraient alors les initiants?

Président de l’Association suisse des transports routiers, le conseiller national Adrian Amstutz (UDC, BE) estime qu’il y a des «besoins dans tout le pays». Il cite en priorité la «région lémanique, la nécessité d’une troisième voie sur l’autoroute entre Berne et Zurich, ainsi que le réseau en Valais».

Les bouchons cesseraient

«Avec 1,5 milliard de plus, le contournement de Morges, tout comme ceux de Genève, Zurich ou Lucerne, pourrait être empoigné plus rapidement», se projette François Launaz, président d’Auto-Suisse, l’Association des importateurs d’automobiles. «Actuellement, la fin des travaux...

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