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Les morts parlent

Les autopsies liées au Covid-19 se multiplient. Elles confirment que la maladie n’est pas que respiratoire.

18 mai 2020, 00:01
Deux employes des Pompes Funebres Generales Edmond Pittet de Lausanne, viennent chercher avec un corbillard le corps d'une personne decedee du Coronavirus au (CHUV), le Centre hospitalier universitaire vaudois lors de la crise du Coronavirus (Covid-19) le vendredi 3 avril 2020 a Lausanne. (KEYSTONE/Jean-Christophe Bott) SUISSE CORONAVIRUS

Il y a eu quelques hésitations, au début: autopsier des malades décédés du Covid-19 ne serait-il pas trop dangereux pour les pathologistes? Désormais, de nouvelles recherches sont publiées chaque semaine, dans le monde entier. Elles révèlent que le virus atteint d’autres organes que les poumons.

Début avril encore, l’Institut allemand de santé publique Robert Koch déconseillait aux pathologistes de pratiquer des autopsies sur des personnes victimes du Covid-19. Les risques de contamination des vivants seraient trop grands, précisait l’institut – qui a, depuis, changé d’avis. «Nous avons perdu du temps», confirme Christian Lanz, du service de médecine légale soleurois et médecin cantonal jurassien. «Depuis que les autopsies sont systématiques, les pathologistes s’exposent, par exemple à l’hépatite C ou à la tuberculose.»

Dans de nombreux instituts, y compris suisses, des autopsies ont été menées avant que la directive allemande ne soit abandonnée. Ainsi, les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) en...

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