CHRISTIANE IMSAND
En début de semaine, l'affaire Christa Markwalder s'est dégonflée comme un ballon de baudruche. Les organes concernés ont admis que la future présidente de l'Assemblée fédérale n'a pas commis une faute méritant sanction en transmettant des informations de commission à une lobbyiste agissant pour un parti kazakh. Leur contenu était en effet déjà connu. Les moments difficiles traversés par la libérale-radicale bernoise auront cependant des conséquences: l'affaire a suscité un regain d'intérêt pour la réglementation des lobbies, notamment dans les rangs du PLR et du PS.
Beaucoup de députés ne supportent plus de ne pas savoir clairement quels intérêts défendent les lobbyistes qui grouillent sous la Coupole fédérale.
C'est évident quand ils travaillent pour Migros, pour la Poste ou pour un syndicat. Ça l'est beaucoup moins quand ils sont employés par une agence de relations publiques.
Deux parlementaires qui se sont déjà illustré dans ce dossier, à savoir...