Selon les associations de santé, un jour de week-end normal, un jeune Romand est exposé à 68 stimuli pro-tabac dont 44 sont "purement marketing".
Un jour peut-être on ne dira plus "fumer comme un Turc", mais "fumer comme un jeune". Car c'est cette population-là que ciblent les cigarettiers. " Ils ont besoin de piéger 30 000 adolescents chaque année pour renouveler le vivier de leur clientèle ", s'énerve Pascal Diethelm, le président d'OxyRomandie, une des associations qui lutte contre le tabagisme en Suisse.
Et ce ne sont pas les conclusions de l'étude présentée hier par différentes associations de santé qui vont le contredire. " Les jeunes sont visés par des stratégies marketing à 360 °", souligne Michela Canevascini, du Centre d'information pour la prévention du tabagisme de Lausanne (Cipret-Vaud). Cela signifie que du kiosque à la boîte de nuit, de la station-service au festival de musique, des réseaux sociaux à...