Les partisans du français à l’école primaire ont perdu une nouvelle manche, hier, en Thurgovie. Malgré les mesures annoncées pour améliorer l’enseignement, les députés ont maintenu leur vote de 2014 et décidé, par 68 voix contre 53, de supprimer le français à l’école primaire, contre l’avis du Conseil d’Etat. Même si elle n’est pas encore définitive, la décision pourrait avoir un effet dopant chez les partisans d’une initiative similaire soumise au vote dans le canton de Zurich le 21 mai.
Hier matin, le débat au Grand Conseil thurgovien avait mobilisé plusieurs partisans du français, comme ce Fribourgeois d’origine, Raoul Waeber, venu avec un poster «oui au français précoce». Sur la galerie des visiteurs, un enseignant avait accroché le texte «vive le français, vive la Thurgovie, vive la Suisse!»
Renforcer l’allemand
L’argument de la cohésion nationale n’a pas ébranlé les opposants au français. «La Suisse subsistera même si le français n’est...