Le conseiller national Johann Schneider-Ammann l'avait promis avant le dernier vote sur la libre circulation (8 mars 2009, extension à la Bulgarie et à la Roumanie): il ferait le bilan un an plus tard, pour montrer que les opposants avaient tort de peindre le diable sur la muraille. Promesse tenue: il est venu hier avec une étude chiffrée, avec des résultats «clairs et très positifs».
Durant la campagne référendaire, l'UDC assurait que l'écart des niveaux de salaires avec les nouveaux pays de l'UE provoquerait en Suisse un nivellement par le bas, que le chômage des Suisses augmenterait, que des bandes de jeunes Roms se formaient en raison d'une immigration incontrôlée, et qu'une hausse des abus dans les assurances sociales était inévitable.
Rien de tout cela ne s'est produit, affirme Johann Schneider-Ammann, également président de Swissmem (l'organisation faîtière de l'industrie des machines). Avec l'arrivée de nombreux employés hautement qualifiés et les...