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Les avocats des accusés plaident l’acquittement

Les défenseurs des cadres du Conseil central islamique suisse estiment que la loi interdisant al-Qaïda et l’EI n’a pas été violée.

18 mai 2018, 00:01
Nicolas Blancho, Praesident Islamischer Zentralrat Schweiz IZRS, Mitte, Qaasim Illi, Medienverantwortlicher IZRS, links, und Naim Cherni, Kulturproduzent IZRS, rechts, erscheinen zum Prozess vor dem Bundesstrafgericht in Bellinzona, am Mittwoch, 16. Mai 2018. Dem IZRS-Vorstand wird Propaganda fuer das Terrornetzwerk Al-Kaida vorgeworfen. (KEYSTONE/Ti-Press/Alessandro Crinari) SCHWEIZ BUNDESSTRAFGERICHT ISLAMISCHER ZENTRALRAT IZRS

Les défenseurs des trois cadres du Conseil central islamique suisse ont plaidé l’acquittement hier devant le Tribunal pénal fédéral. La procureure fédérale a en revanche requis une peine de 24 mois de prison avec sursis contre chacun des prévenus.

Il est reproché aux trois hommes d’avoir diffusé de la propagande interdite en faveur d’al-Qaïda, à travers deux vidéos tournées par Naim Cherni lors d’un voyage en Syrie à l’automne 2015. La première est une interview d’un certain Abdallah Al-Muhaysini et la seconde est présentée comme un «documentaire».

Selon le Ministère public, Abdallah Al-Muhaysini serait un membre du cercle dirigeant d’al-Qaïda. Le Conseil central islamique suisse (CCIS) rétorque que cet homme serait au contraire un médiateur entre les différents groupes djihadistes. Il ne serait affilié ni à al-Qaïda, ni à aucune autre faction. Sinon, il n’aurait pas été reconnu comme intermédiaire par les différents groupes impliqués dans la guerre civile en...

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