La mésaventure d'un pêcheur zurichois, traîné en justice par les amis des bêtes pour avoir pêché un gros brochet au prix d'une bataille homérique avec le poisson récalcitrant, est jugée emblématique par les adversaires de l'initiative en faveur de l'introduction d'un avocat des animaux. Selon eux, ce cas dévoilé début février est exemplaire des procédures administratives inutiles auxquelles il faut s'attendre en cas de «oui».
La Ligue valaisanne pour la protection des animaux (LVPA) rétorque avec l'exemple d'un groupe de moutons morts de faim à Derborence, en 2006. La procédure pénale engagée contre les propriétaires s'est conclue il y a quelques jours en raison d'une erreur de qualification du délit.
Pour la LVPA, c'est la démonstration des insuffisances du système actuel.
Propriétaires visés
Lancée par la Protection suisse des animaux (PSA), l'initiative qui sera soumise au peuple le 7 mars charge les cantons de désigner un avocat de la protection...