Le WWF fête jeudi son 60e anniversaire dans une relative discrétion. Outre un contexte sanitaire peu propice, l’organisation basée à Gland (VD) préfère consacrer toute son énergie pour ses projets sur le terrain.
«Il y aura néanmoins l’un ou l’autre clin d’oeil», relève Pierrette Rey, porte-parole de l’ONG pour la Suisse romande, interrogée par Keystone-ATS. Elle signale notamment que des articles «rétro» des années 60 sont proposés dans la boutique en ligne. Pour marquer le coup, la section suisse diffusera aussi jeudi une vidéo de son directeur Thomas Vellacott, dans laquelle il répondra à 60 questions.
A défaut d’événements festifs, le WWF souhaite valoriser ses dernières grandes réussites. Une liste a été élaborée pour son site internet, entre création d’un parc maritime en Malaisie, protection de l’Amazonie et préservation de la panthère de Perse dans le Caucase.
Evolution
Cet engagement pour le climat montre à quel point l’organisation a évolué en 60 ans. Au moment de sa création, le 29 avril 1961 à Morges (VD), les fondateurs, un groupe de biologistes et hommes d’affaires essentiellement britanniques, souhaitaient préserver la grande faune en Afrique.
Certaines choses n’ont toutefois pas changé. C’est le cas de son emblématique logo en forme de panda, qui a très peu évolué en six décennies.
En 60 ans, le WWF est devenu l’une des plus grandes organisations environnementales du monde. Il revendique plus de 5 millions de membres à travers le globe et une présence dans plus de 100 pays avec 6000 collaborateurs.
Une septantaine de personnes travaillent au siège international à Gland.