Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Le village qui se prépare au pire

A Brienz, la roche se décroche et le sol glisse. Dans l’attente d’un grand éboulement, les habitants sont informés et le plan d’évacuation est prêt.

13 juil. 2019, 00:01
Ein Mann blickt auf den "Brienzer Rutsch", aufgenommen am Dienstag, 7. Mai 2019, in Brienz-Brinzauls. Die seit Jahrzehnten bekannte Bewegung hat am Berg wie im Dorf in den letzten Jahren zugenommen. Die Messpunkte im Dorf bewegen sich nun mit bis zu einem Meter, diejenigen an der Felskante (oberhalb des Dorfes) mit mehr als vier Metern pro Jahr talwaerts. Die Behoerden haben vorsorglich Vorbereitungen für eine allfaellige rasche Evakuierung des Dorfes und von Teilen der benachbarten Orte getroffen. (KEYSTONE/Gian Ehrenzeller) SCHWEIZ ERDRUTSCH BRIENZ

Vingt-deux millions de mètres cubes de roches instables: c’est ce qui menace le village grison de Brienz (Brinzauls en romanche), dans le parc naturel Ela. Les chutes de rochers et le glissement du terrain se sont accélérés. Les habitants sont informés régulièrement. Le plan d’évacuation est prêt.

A 1150 mètres d’altitude, le paysage idyllique est une véritable «terrasse ensoleillée» au-dessus de la rivière Albula. Lenzerheide est à sept kilomètres, Davos à 30. Il y a là des ruines romaines, dont celles du château de Belfort qui font la fierté des lieux.

Mais, depuis quelques années, c’est le village lui-même qui espère ne pas être transformé en ruines si les roches du Piz Linard (qui a le même nom qu’un autre sommet, en Basse-Engadine) se décrochaient en grandes quantités. «La montagne a toujours grondé», explique Daniel Albertin, maire de la commune Albula, née d’une fusion de sept villages, dont Brienz,...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias