Les combats ont repris hier après une nuit d'accalmie entre l'armée et les rebelles tchadiens au coeur de N'Djamena. L'issue de l'affrontement demeurait très incertaine tandis que l'armée française procédait à l'évacuation des étrangers.
«Il y a des opérations militaires des deux côtés. La situation reste très incertaine et il est difficile de déterminer qui contrôle quoi.» Autour du quartier de la présidence, «c'est mouvant», a déclaré à l'AFP une source militaire tchadienne. Une autre source militaire a confirmé cette impression, soulignant que les «belligérants se cherchent».
Encerclé samedi à la mi-journée, le président Idriss Déby Itno avait ensuite desserré l'étau autour de son palais. Ce chef militaire arrivé au pouvoir par les armes en 1990 a réussi à plusieurs reprises ces dernières années à renverser des situations militaires difficiles.
La France lui a proposé dès vendredi de le faire sortir du Tchad s'il le souhaitait. Il a refusé.