Pour Hans-Rudolf Merz, les avantages sont clairs. L'essence, les restaurants, la construction, le jardinier (!) deviendront un peu moins chers si la réforme de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) proposée par le Conseil fédéral survit aux débats parlementaires. Certes, reconnaît-il aussitôt, certains biens deviendront plus cher: la santé et la nourriture, mais aussi les journaux.
Suppression de 20 des 25 domaines d'exception
Le ministre des Finances a présenté hier le message issu de plus de trois ans de labeur. La parole sera désormais à l'Assemblée fédérale. Le conseiller fédéral sait que la bataille sera dure. Tant l'introduction d'un taux unique de 6,1% et la suppression de 20 des 25 domaines d'exception prévus par la loi actuelle va faire couler des tonneaux d'encre et de salive lors des travaux parlementaires. Pour couronner le tout, le changement de taux fait en outre l'objet d'un référendum populaire obligatoire.
Dans cette perspective,...