En Suisse, la désignation probable d’Ursula von der Leyen à la présidence de la Commission européenne est accueillie avec le sourire et une certaine réserve, car il est difficile de préjuger des impulsions que l’Allemande pourra donner aux relations entre l’UE et la Suisse. Mais cette bilingue allemand-français connaît plutôt bien la Suisse, ce qui est déjà un bon point.
Le conseiller national Laurent Wehrli (PLR/VD), en tant que syndic de Montreux, a eu l’occasion de l’accueillir sur les bords du lac Léman. C’était il n’y a pas plus d’un mois, à l’occasion de la réunion du groupe Bilderberg, une rencontre informelle des grands de ce monde. Il ne se doutait pas, alors, qu’il avait affaire à la future cheffe du Gouvernement européen, elle non plus certainement.
Une femme, point positif
«La vision que cette personne a de la Suisse est évidemment très importante», estime le libéral-radical. «Si ça...